Amortissement de structures
Les structures excitées par des sources mécaniques sont émettrices de bruit. Pour réduire cette nuisance une voie possible est de dissiper l’énergie vibratoire par augmentation de l’amortissement de la structure.
Propriétés viscoélastiques de matériaux
L’allègement des structures conduit à l’utilisation de plus en plus courante de matériaux composites, constitués de différentes couches de matériaux, dont la forme la plus courante est le sandwich amortissant. La représentation de telles structures sous éléments finis 3D alourdit la modélisation mais également les temps de calcul. En coopération avec l’INSA Lyon, SONORHC a développé le logiciel Shell Layer permettant d’accéder à des caractéristiques de matériau équivalentes qui peuvent être intégrées dans des codes de calcul 2D standards, réduisant alors considérablement les temps de calcul.
Une approche expérimentale similaire est également disponible, utilisant directement le champ de déplacement de la structure réelle et se basant sur la méthode inverse RIFF. (voir encadré ci-contre)
Analyse de structures par méthode RIFF
Initiée dans les années 1990 par Charles Pézerat et Jean-Louis Guyader, la méthode RIFF (Résolution Inverse Filtrée Fenêtrée) est une technique expérimentale pour l’analyse de structures vibrantes à partir d’une mesure du champ de déplacement. Cette approche locale (indépendante des conditions aux limites) a connu de nombreux développements permettant de localiser et quantifier des sources vibratoires, caractériser les paramètres viscoélastiques de matériaux, identifier la partie acoustique d’un champ de pression pariétal turbulent, localiser des défauts, etc.